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 Comme du sang sur la neige

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Misha Bouguereau
Misha Bouguereau

Messages : 43
Date d'inscription : 20/03/2015

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MessageSujet: Comme du sang sur la neige   Comme du sang sur la neige EmptyVen 20 Mar - 14:16


Misha Bouguereau

"Citation, citation, citation"


enfant des pluies tu parcoures les forêts de connaissances, de tes bras opalins juvénile sirène tu pourchasses les savoirs sur tes genoux de danseuse précoce tu flaires les mots importants soulignant de tes yeux bruns un bourbier rangé d’intelligence. • l’on te dit surdoué tu entends génie, tu désapprouves cette qualité que l’on t’attribue donnant la fierté à des parents guerriers sages de la vie, guides des pimprenelles satinées de bonheur éphémère. • tu préfères la compagnie des loups œuvres mouchetées d’expériences aux personnages de ton âge jeunesse éclatante ; écoutant les sujets de profondeurs tu favorises l’intellectuel aux jeux grandioses de ridicule souveraineté que les nymphettes te proposent. • toujours intéressée, toujours sage de tes agates voyageuses tu observes, déclines les amusements, tu en as discret moineau dans l’opalescent feuillage de tes pensées ; des énigmes, des problèmes, des questions, et des livres, des contes, des romans, la bible aussi. tu chasses les visages royaux, discutes de philosophie, de politique, petit génie habillée tantôt de dentelle raffiné épousant tes formes de chérubine coquine, tantôt d’un jean porte-bonheur lors des contrôles ornement d’une simple chemise rayonnante d’écarlate. • tu souris le soleil n’avait de don que celui de fiancer la princesse à la lune merveilleuse. d’une main tu étends les promesses de gloires, de rêves florissants tu pourrais choisir l’espace, les astres lumineux valsant des cieux gourmands. un péché de regarder par la fenêtre tu esquisses des barbouillages de portraits que tu déchires, tu joues d’un archet de violoncelle où les notes s’éparpillent des murs ensoleillés de ta maisonnée. • ce respect dans les mots que tu emploies, des mélodies ensorcelantes lorsque tu nargues d’un œil critique le turbulent de ta rangée, tu canalises parfois avec ces phrases sorties d’antiquité, une enfant chuchote-t-on la chance des parents mais d’une croissance révoltée, pas de ces sangs qui s’écoulent à l’aurore des premiers jours du mois, pas de cette poitrine ni de ces marmoréens reins qui sied aux filles joufflues de ton groupe écolier. tu rougies lorsqu’on te compare aux tristes manipulées de l’enfance, huit ans, neuf ans jamais quatorze-ans ; on te rajeuni pour ton déplaisir.
L'identité
Nom  en ton sein de jouvence, benjamine des frères barbus, cadette d'un poucet tard venu tu ornes tes cahiers d'un brams écriture fluide d'une magnifique histoire. ; Prénom  mhyrra cet arbre de bravoure d'une femme hurlant les excuses des pardons d'un crime tu te souviens des brumes de ce mythe un thé sur ta table de chevet lorsque tu dévorais les récits élégiaques d'ovide. mhyrra aimant l'interdit ; mhyrra beauté funeste des héroïnes. ; Lieu et date de naissance  d'un conte narré de geste parfumé, la couverture sur tes lèvres de roses affamée et tes perles luisantes, toi la gamine mangeait les légendes de ta naissance désirée à la ville lumière de paris un premier mai 2001. ; métier  sautant deux classes, tu es entrée en première scientifique école française à l'abri des armes barbares tu te sens exclue dans ce précipice d'idioties. ; vos origines : un brin de soleil réchauffe les veines andalouses de l'infante et la brume s'étale sur les duvets soignés de ses bras d'un anglicisme renommé. ; côté financier : riche maman de ses peintures dulcinées rapporte à chaque années, papa de son métier de pdg sort les billets. Caractère : calme - surdouée - gentille - souriante - serviable - catégorique - têtue - une envie d'avoir raison - légèrement hautaine - placide - raisonnable - ingénieuse. Rôle dans la société  écrire ici ; Orientation sexuel asexuelle, les hormones ne veulent pas fonctionner, absence. ; Particularités  écrire ici ; Ton vice  écrire ici ; Crédits écrire ici.

-« Est-ce que je pourrais voir maman après ? »
La voix s’envole cristalline des journées d’été, un opium aux débauchés, l’ambroisie aux lèvres tremblantes de l’enfant frissonnante. Ses cheveux d’or coulent joyaux sur ses épaules d’un fleuve de nectar convoité, ses agates de diamants brillent au couchant d’un orangé virtuose percent les fenêtres entr’ouvertes d’une lugubre maison clandestine et ses mains soignées, soyeuse de fée apeurée essuient les larmes à ses joues de rosées matinales. Ô beauté des funestes pensées, vêtue de sa robe de dentelle offrande aux mains dominantes de l’homme qui entretient ce vice suintant les murs propres de la chambre dentelée, une cage façonnée, peinturée, croquée par les nauséabonds règnes du démon ; l’angélique innocente préfère poser son regard sur les stries coupantes du parquet ciré. Mais les doigts vagabonds déboutonnent, mais les phalanges nourries d’envies arrachent les manches poupines de la protection vespérale de la meurtrie, le tissu effleure, chute sur le sol terre nuancée de sanglot papillonnant des cris muets, se cognent entre les parois, barreaux du manoir ouvragés de supplices, la voilà dévêtue au vouloir du maître la chérubine silencieuse que ne trahissent ses jambes brinquebalantes. Le dernier organe soumis à la violence des paumes aggravées de danger, elle tente de respirer difficilement les salvateurs transpirants dans l’atmosphère saturée de peur. Batifolent les deux perles de pluie loin de la torture souriante, une jupe dévoilant la monstruosité de l’acte riant la chair future, pas de caresses ni de tendresse pour la gamine ailée de maltraitance, pas de douceur ni de miel ni de parfum sucré pour la colombe sanguinolente de ce pourpre liquide veiné.
-« Ta mère est morte tu le sais. »
Ce sont les spasmes éclatant de sa juvénile poitrine qui s’exclament effrayées, le deuil des cendres, sa mère cadavre brûlant sur le plancher. Te souviens-tu ? De ce rouge tourbillonnant, des rivières d’hurlement tandis qu’il transportait la fragile figurine à la porte de fer, gueule béante avaleuse de pleureuse enfant traumatisée. Te souviens-tu ? Du poignard, du rugissant sourire fier sur ses lippes vengeresses, la promesse à l’oreille alors qu’il plantait à son cou de cygne immaculé l’aiguille ravageuse de la substance des rêves. Dans sa chambre, dans la boite à secret enterrée sous le lit désuet elle brouillonne des marques noires, un trait chaque jour, goutte de l’espoir amaigrie des lendemains meilleurs. Le sire n’attend pas, elle entend à présent le son rauque de sa passion impatiente, habitude de la réclamation du repas, ses yeux luisent, rougeoient dans l’ombre incertaine de la condamnation approchante, le tambour souverain des ordres appris à la force des châtiments moqueurs que le père annonçait aux lumières des coups abusifs. Le requiem d’un rituel ; c’est le pantalon puis l’autre phobie révélant l’arme apocryphe, dangereuse virilité sournoise ; elle connait la chanson, à genoux devant le Christ petite Madeleine soumise aux imprécations de l’empereur elle obéit timidement devant la montagne d’horreur. Cinq cristaux rejoignent le menton, arabesques de terreur obstruant l’égarée noyée au marteau ; quatre accrochage sur les draps bleutés du lit royal et l’apaisé monarque soulève sa tête vers les cieux plâtreux du plafond fissuré. Au fil coupé des limites, il guide son ange vers les eaux lointaines du paradis d’une danse enfin forcée, il foule de ses pieds narcissiques les dérives de ses actes aimés, amusée. Le jouet se meurt, chantonne paniquée, tout bas tout bas un murmure sur ses lèvres closes, tout bas et les reins au plaisir saccadé, tout bas et le temps fustigé d’une horloge égrenant encore encore ces minutes infernales embrasant le mont céleste de la dulcinée.  


"Vagabonde"
Je ne suis pas du tout douée pour les présentation alors je préviens que ça risque d'être un peu bancal.   Comme du sang sur la neige 1395817033   J'aime à parler de choses comme littératures, musiques, cinéma, l'art me passionne, me fascine, les mots également et écrire est pour une passion que je pratique depuis mes douze ans (je me souviens encore de ma première fanfiction). Je baigne sur les forums depuis sept ans, grand temps, grandes années peuplée de beaucoup de rencontre et de partage mais je dois dire que cette année là fut la meilleure. Bientôt vingt-deux ans, je vérifie chaque soirs si j'ai des rides au front  mais apparemment on commence à vieillir à 25 ans j'ai le temps. Etudiante en art plastique aussi, je traîne plus sur bazzart et sur les forums qu'à travailler malheureusement alors si vous avez un remède contre la drogue et la dépendance du rpg je suis preneuse   Comme du sang sur la neige 1252017366  Je suis également ouverte aux questions, non je vous assure je ne suis pas un monstre ! Et j'espère que ce forum sera pour vous un havre de paix.
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