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 LE CONTEXTE

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Le Prêtre
Le Prêtre

Messages : 24
Date d'inscription : 17/03/2015

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MessageSujet: LE CONTEXTE   LE CONTEXTE EmptyMar 17 Mar - 21:31
















Aux pétales écarlates





Connais-tu Florence, la ville des arts où certains génies ont été bercés dans la culture italienne ? Des monuments à chaque rue baignés de ces tons colorés de soleil, des passants à la peau marbrés, au teint halé, les criquets chantant la nuit tandis que les portes des habitations se ferment à l’abri. Florence la cité des sages. Florence la marquise des rois. Le jour c’est la rédemption, le paradis, l’Eden pour les gens qui galopent à leur envie. La nuit c’est l’enfer ; les bâtisses tentatrices qui s’ouvrent aux dément, le masque à leur yeux serti de pierres précieuses, des gémissements que l’on entend nous les curieux loin des quartiers agréables. Florence que l’on dit accueillante, Florence mère de tous même des plus viciés ; elle est corrompue mais c’est caché, dans l’ombre de la lune argentine les hommes s’ébattent, les coups de feux retentissent, les baisers claquent dans les tamises de salle secrètes.

Aux larmes des vierges, les pieds tremblants aux précipices, elles glissent ces corolles sanglotant, des spasmes de tristesse sur les joues des princesses. Regarde les masques sur les visages purulents, des joyaux parant les mélodies secrètes, des murmures étincelants aux bals des printemps, d’hiver ; des saisons passant leurs pieds batifolant dans les écumes grivoises des billets tendus. Florence un berceau des vices, Lorenzaccio n’avait de soupir que ces triomphantes Parques narguant la débauche ces soirs d’opprobres, les péchés suintant aux pores des démoniaques ; double jeu des puissants. Ici les pénitents se font rare, saccadés des gestes mouvants et toujours, toujours cet argent croupi dans les poches sanguinolentes des messires moqueurs. Belle ville retentie de son chant vespéral, la mère Florence annonce des douceurs de beautés pour les touristes timides ; dans ses ruelles pavées, des dryades de désir approchent farouchement les maîtres guerriers, proposent chuchotant à l’oreille embrasée des prix cassés ; ici le fleuve noie les charognes putrescentes celles-ci même mouchetées de coups brûlés par les paumes des obscurités. Le soleil glorieux pénètre le zénith et les cloches harmoniques dansent sur les volets ouverts des ouvriers, éclaire les fabuleuses demeures ouvragées, tous se maquillent pour la mascarade. Florence des italiennes riantes, Florence des clients répugnants, Florence la légendaire bercent dans ses bras géants les souffles délicats de ses enfants. 



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