AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

Partagez
 

 ‹ une charogne

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Battista Alighieri
Battista Alighieri

Messages : 31
Date d'inscription : 20/03/2015

‹ une charogne Empty
MessageSujet: ‹ une charogne   ‹ une charogne EmptyJeu 21 Mai - 18:00


battista alighieri

"Au pays des malices de Lewis Carroll"


sourire étiré, côté gauche, rature d’expression, d’un coup de rasoir au coin des lèvres, remonte à la joue. les coutures ont été hasardeuses, dégueulasse vision, d’un double-face. √ jeu des déguisements, de l’absolue nécessité d’un costume, du voile pour la carcasse. soin des tissus, l’art de tous les tromper, du loup égaré dans une enveloppe humaine. √ conteur. les légendes et autres fantaisies au bout de la langue, des connaissances éparpillées, tout domaine, de quoi capter leur attention, à tous, de quoi manipuler le monde qui croupie à ses pieds. de quelques mots il séduit, puis détruit. serpent. √ le rouge des déviances, le carmin des caprices, le pourpre des supplices. il s’égare pour cette couleur. tentation. √ l’encre s’étend, du cou jusqu’au torse, descend aux côtes, coule le tatouage d’une griffe monstrueuse. √ mécanique enrayée, foutue, dérangée, inutilisée. corps abandonné. le lit immaculé, les draps jamais froissés. il en crève. les moqueries fusent, et viennent les rumeurs. impuissant qu'elles disent. c'est le dégout des corps, de leurs difformités, des défauts. √ voyages. les villes sont parcourues, de l’impossible besoin de s’enraciner dans un lieu, de croupir au milieu de tous et de leur vie morne. il court le monde, s’évade de la réalité. tout s’étiole, après le théâtre, c’est la vérité, et voila qu’il se retrouve condamné au même sort - vie ordinaire. √ Une famille qu'il ne possède ps, à l'envie d'une enfant, d'une possession. Un voleur. Une, puis deux... des jolies dérobées et jetées à la fosse pour rébellion √ l’odeur âcre se faufile, le sang versé est un attrait dont il ne sait se défaire, une course vers la mort, les presque claqués de la vie. ca l’attire, vile requin.
L'identité
Nom Alighieri ; Prénom Battista ; Lieu et date de naissance 25 décembre, Palerme (43 ans) ; Métier comédien. figures des théâtres, double jeu des visages, il est l’un, puis l’autre, les costumes s’échouent et le rideau tombe. au revoir l’artiste. cinq années que le nouveau masque est exercé, conservateur de la bibliothèque nationale, au meurtre du prédécesseur ; Vos origines : Italie qui résonne, l'écho des ancêtres, la Terre jamais quittée ; Côté financier héritage des vieux, raclures de parents incompétents. un meurtre et voila l'argent. prétendue richesse, billets jetés pour quelques caprices ; Orientation sexuelle maladie des envies. les femmes repoussées, les hommes adorées, les enfants à genoux.  ; Traits de caractères menteur, sournois, manipulateur, lâche, capricieux, vil, sa carcasse avant les autres, joueur, jaloux, sociable, impulsif, désordonné, imprudent, égocentrique, impérial, théâtral, émotions exacerbées, beau parleur ; Particularités Un sourire taillé à la joue gauche, remonte et mal recousu. Plaie qui dégueule le vice. Une horreur qui s'anime aux expressions du fauve ; Ton vice Luxure. La débâcle des draps inertes. Fantasmagories ; Crédits Swan.



L’enfance dérangée, martelée, abandonnée. Le gamin s’arrache à l’emprise familiale, à ces catholiques adorateurs d’une image, leur foi qui n’est pas la sienne, les mots qu’il ignore mais se réfugie aux églises, la curiosité qui le submerge, les constructions qu’il admire et se jure de posséder lui aussi une chapelle comme celle des Normands. Les années à abandonner la famille, à ne jamais revenir vers eux. Les études souhaitées qu’il ne peut pas entreprendre. Ecole de droit abandonnée. Des tentations qui submergent, des amitiés qui proposent d’autres voies, les armes et poings levés. Les meurtriers qu’il évite pour un temps. La mort qui cavale comme une seconde ombre. Des corps trépassés. Des filles égorgées, des moqueuses. Et lui. Une erreur, un doute. Une nuit et puis plusieurs. Des années. A l’amour des mains carmines. L’autre qui frappe en premier et décoche la gravure au visage. L’incompréhension puis le rire qui résonne. Une guerre. A chacun sa balafre. L’évasion soudaine de sa vie, l’autre qui disparaît. Et les nouvelles courent, les journaux qui titrent, les meurtres trop rapprochés. A l’amour d’un emprisonné. Les années passées, le souvenir fusillé. Il s’est évadé.


âmes désordonnées. le miroir renvoie l’image de l’imposteur, quelques grimaces, de la bouche déformée, du sourire raturé au côté droit. il effleure la blessure mal recousue, toujours prompt à s’ouvrir. c’est le malin, diablerie sortie d’une boîte et jamais enfermée. les lignes se faufilent du cou, s’enroulent au torse et meurent sur les cotes, le tatouage d’une folie, d’une griffe de bête. il ne se souvient pas de l’instant, de pourquoi il a désiré pareille horreur. les doigts effleurent, suivent la peau encrée, d’une cicatrice déguisée, la folie du père, d’un épisode qu’il garde dans la mémoire, comme d’autres, quelques horreurs de l’enfance, les tragédies qu’on ne joue pas. « tu entretiens ton narcissisme ? » d’une voix qui fait écho, lointaine figure égarée dans les draps. elle serpente jusqu’à lui, s’agrippe, vile harpie dont il ne voit que les défauts, les erreurs. humanité au déclin, crachats de laideur. il ne se retourne pas, observe les deux reflets, l’attend. d’une poigne il enveloppe le cou, et la voilà prisonnière, pauvre folle. des mots qu’elle hurle, il répond en grec, tant de propos indécents, des promesses de mort. troisième au tableau de ses folies assassines. la pression qu’il accentue, d’une vie qu’il va voler, comme d’autres, des corps envoyés au tombeau. « réjouis-toi, tu vas rejoindre le club des actrices mortes en pleine gloire » des coups, quelques sursauts et la femme tombe à ses pieds. la poupée s’échoue, fanée est la beauté, du chrysanthème déjà pourrissant auquel il n’accorde aucun regard. le visage qu’il ravage, ne leur laisse pas d’identité. et disparaît la traîtresse.


Des filles qui virevoltent à son regard, les jolies trafiquées pour les billets à la paume. Une qu’il va chercher à l’Ailleurs, elle qui n’est pas à vendre, elle qu’ils manquent de noyer. Elle qu’il veut… pour lui. La petite est cloitrée à résidence, habillée et jetée aux gueules des affamés. Le corps qu’il vend, le corps qu’il prend. Une figure changeante, une qui ne pleure pas, une qui lève les yeux. Le même regard que son passé, la folie assassine aux pupilles. Un recul.


"thaumatrope"
Ici c'est l'espace où tu te présentes. Nous te demandons ton pseudo, ton âge, tes passions, d'où tu viens, ce que tu fais, pourquoi tu es ici, ce que tu en penses. Bref tu peux nous dire tout ce qui te passe par la tête nous t'écoutons !
Revenir en haut Aller en bas
 

‹ une charogne

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
PETALES ECARLATES :: BRUNELLESCHI :: PASSEPORTS :: ECHOUES-