Jesus Valentini
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Date d'inscription : 23/05/2015
| Sujet: Aux creux des mains trop fortes Sam 23 Mai - 21:41 | |
| Il aime trop, très, les hommes. Pas les garçons de son âge. Non. Les vrais hommes. Ceux aux mains un peu abîmées par la vie. Ceux matures. Mais, pas de trop. Le genre de la trentaine, la quarantaine. Un peu plus, parfois. Il peut pas s’empêcher, de laisser vagabonder son regard, sur les courbes cachées par les costumes, sur les barbes de quelques jours et sur les muscles qui semblent bien dessinés. Tout de trop beau, de trop parfait. Pas comme lui, pas comme les garçons, où tout n’est pas formé, n’est pas fini. ► Il aime dessiner, Jesus. De tout, de rien. Mais, surtout les corps. Là, dans un cahier secret, à lui. Il y a les corps endormis de ses amants, passés, présents. Les corps qui l’ont touché, qui l’ont brisé jusqu’à pleurer, jusqu’à crier. Quand il les regarde, Jesus. Il se souvient. De tout. Tout en détail, jusqu’à rougir. Tout en détail, jusqu’à vouloir. Encore, toujours plus. Encore et toujours. ► Jesus, sinon, il déteste son prénom. Pourquoi Jesus ? Jesus, comme Jésus-Christ. Comme l’église. Il ne l’aime pas. Il le fait frissonner. Et pourtant, dans un coin de sa tête, ça le fait sourire. Parce qu’il aime, les entendre souffler son prénom, là, dans des draps froissés. Mais, il le déteste quand même, la plupart du temps. Surtout celui gravé dans sa chaire. Poignet droit. Fait avec un clou, un cutter, il ne sait pas. Mais c’est vacillantes que les lettres restent blanches sur sa peau lisse. ► Il est pas pudique et pourtant, il lui arrive d’être gêné, rougissant, un peu timide. ► Il aime s’amuser, rigoler. Courir comme un fou en riant, la nuit tombée. Trop d’alcool dans le sang, peut-être un peu d’autres choses aussi. Mais, il est jeune. Jesus, il profite de la vie. Parce que père. Il a de l’argent, tout ce qu’il faut pour ne pas s’inquiéter. ► Il a vécu pendant cinq ans à l’orphelinat catholique avant que son père ne l’adopte. Cinq ans où on lui a inculqué la religion, chose que père a continué de faire en l’envoyant au catéchisme. | L'identité Nom : Valentini. Son nom d’adoption, celui qu’on a bien voulu lui donner. ; Prénom : Jesus. Est-ce une mauvaise blague ? Ou est-ce pour se faire pardonner, que sa mère, inconnue, lui a laissé ce nom, gravé dans sa peau, dans sa chaire, là, le long de son poignet. ; Lieu et date de naissance : On ne sait pas où, on ne sait pas vraiment quand. Alors, on a décidé que ce serait le jour où on l’a trouvé. Là, abandonné sur les marches d’une église. Un 20 mars 1997. ; Métier : Il travaille pas vraiment Jesus. Il peint, de tout, de rien. Surtout les corps. Mais, en dehors de ça, c’est père qui le fait vivre, avec l’argent. ; Vos origines : Un peu de partout, un peu d’ailleurs. C’est comme sa date de naissance. On ne sait pas trop. Mais, Jesus, il a quand même cette tête plutôt européenne, un peu italienne aussi. ; Côté financier : Surement un peu trop. Un peu pas assez. Jesus, il vit entouré d’or et d’argent. ; Orientation sexuel : Homosexuel. Très. Trop. Jesus, il aime les garçons, non, il aime les hommes. ; Traits de caractères : Menteur, Joueur, Sensible, Artiste, Fou, Passionné, Doux, Passionnel, Génie, Aimant, Imprudent, Souriant, Impulsif, Taquin. ; Particularités : C’est là, au creux de son cou qu’elle se glisse, chavire. La croix d’or. Celle qui ne l’a jamais quitté. Celle qui lui dit sans cesse. Mais, que fais-tu ? Pourtant, y a bien aussi cette chose, gravée au creux de son poignet, si laide, si moche. Prénom gravé à même la chaire, seul souvenir de sa mère. ; Ton vice : La luxure. On t’a montré, on t’a appris et depuis, Jesus, il peut pas s’empêcher, d’avoir envie. De vouloir le faire. Le corps alangui, le corps martyrisé. ; Groupe : Justine. ; Crédits tumblr. |
Un garçon de 15 ans.Y a la main qui glisse dans ton dos alors que tes lèvres se mordent entre elles. Le pendentif à ton cou glissant en rythme avec les coups. Les yeux qui se ferment, le corps qui gémit. Jesus, tu apprends. Jesus, tu te consumes. Les mains crispées, là sur les draps immaculés alors que ton corps fond. Fond dans la chaleur de cet été. Fond dans la chaleur de cet homme. T’arrives pas à croire, que ça peut être aussi fort. Que ça peut être aussi bon. Tes lèvres s’ouvrent, dans un son silencieux alors que tu te cambres, trembles. Tes yeux bleus trop perdus. Trop égarés. Jesus. Tu crois mourir alors que la croix continue de pendouiller contre ton torse. Mais, tu l’as oublié, ici, à cet instant. Tu l’as oublié parce que y a quelque chose au fond ton être, quelque chose au fond de toi qui te fait crier. Alors, tu cries, tu pleures, tu supplies. Jusqu’à ne plus pouvoir. Jusqu’à ne plus tenir. C’est la troisième fois. Jesus. Que tu le fais. Toujours avec lui. Toujours pour lui. C’est la troisième fois et t’as compris. Que tu pourras jamais. Arrêter, oublier. Y a les larmes qui roulent sur tes joues, alors que tes doigts serrent fortement la croix de ton pendentif. Tu comprends pas Jesus. Ce qui se passe. Ça fait quelque temps déjà. Que tu as senti tes yeux glisser sur les hommes, leurs corps, leurs fesses. Ça fait déjà quelque temps. Mais, t’avais jamais trop réfléchi. Jusqu’à ce qu’il arrive. Jusqu’à ce qu’il t’apprenne. Jesus. T’es perdu. Parce que Dieu, il interdit cela. Jesus. Mais, tu peux pas, oublier. T’en passer. Les doigts se crispent un peu plus. La croix meurtrissant la peau. Y a les larmes qui coulent sur tes joues, Jesus. T’es qu’un adolescent. Alors, tu te sens perdu. Mais, peut-être, finalement, que tu devrais pas t’inquiéter. Que tu devrais juste vivre et voir ? Un garçon de 16 ans.« Je m’en vais. » Tu le fixes, lui et ses cheveux trop noirs. Lui et son corps trop grands. Il s’en va. T’arrives pas à le croire. Sa main glisse sur ta joue. Tu as envie de pleurer. Mais, tu le ferras pas. Parce que tu sais que ce qu’il y a entre vous, ce qu’il y avait, c’était quelque chose de spécial. Quelque chose rien qu’à vous. Rien que pour vous. Tu souris faiblement. « Oh. Tu rentres chez toi ? » Tu sais même pas pourquoi tu te demandes. Parce que l’alliance, elle est là et te nargue. La main glisse et s’en va. Te laissant un froid glacial sur ta joue juvénile. Jesus. Il est parti. Jesus, tu es tout seul. T’as arrêté. De te poser des questions. T’as arrêté, de trop prier. Mais, tu l’as quand même gardé, ta croix. Mais, elle est juste là, un peu pour faire jolie, un peu pour… t’en sais rien. Mais, t’as arrêté, de trop prier. Parce que t’avais compris que jamais, tu pourrais changer. T’avais compris, que toi t’étais comme ça. Alors, t’avais accepté, il t’avait aidé. Alors, t’avais accepté et t’avais souri. Pour continuer à vivre, pour continuer à rire. Un garçonhomme de 18 ans (de nos jours).« Aller, vous attendez quoi ! Venez ! » Tu ris alors que tu cours devant les autres, l’alcool dans le sang. Tu ris, te retournes et souris. Tu pourrais rien faire sans eux. Tes amis. Tu pourrais rien faire sans eux. Un rire, un baiser sur ta joue, la princesse t’a rattrapé. Tu lui prends la main et la tires. Ce soir, vous allez danser. En boite. Ce soir, peut-être que tu pourras en voir un qui te plaît. Ça fait un moment que tu n’as pas partagé ton lit. Jesus, ça te manque. Une tape sur ton épaule, une langue qui se tire. Le prince t’a rattrapé. Alors, vous êtes fin prêt pour danser. Jusqu’au bout de la nuit. Et qui sait. Ce soir, peut-être qu’un quelqu’un partagera ta couche. Peut-être… "Oz_" Ça fait déjà vingt-quatre ans que je foule la Terre sur laquelle j'avoue, je ne vis que très simplement. Un peu de sport, beaucoup de lecture et d'écriture. Puis le travail, les chats (mes chats), et les amis. Rien d'extraordinaire, mais, qui suffit à rendre heureux. | |
Dernière édition par Jesus Valentini le Sam 23 Mai - 22:44, édité 8 fois |
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